Pierre Morsa

ce bon vieux blog

Réflexions de comptoir

Beauvais Ryanair, la bétaillère humaine

Quelque part en France, il existe une région où les familles sont éleveurs depuis des générations. Cette région est tellement fière de son héritage culture qu’elle a créé un temple dédié à l’élevage du bétail. Dans ce lieu de culte, perdu au milieu des champs, tout est fait pour exploiter au maximum les innocentes bêtes qui s’y accumulent et ignorent le funeste destin qui les attend.

Ce temple, c’est l’aéroport de Beauvais. Le bétail, c’est vous. Votre bourreau, c’est Ryanair.

Si vous voulez prendre l’avion depuis l’aéroport de Beauvais avec Ryanair, je vous conseille plutôt d’aller vous faire enculer par un bouc. Vous ferez plaisir au bouc et au final ce sera moins cher et moins douloureux.

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L’hypocrisie de l’appel au retrait de TikTok des App Store

John Gruber soutient les politiques américains qui disent que TikTok devrait être retiré des App Store pour des raisons de sécurité nationale, parce que « rien n’empêche le gouvernement chinois d’accéder aux données des Américains ».

Le problème, c’est que cela ne fonctionne pas que dans un sens. Je me demande quelle est sa position par rapport à Twitter, Facebook, Instagram et leur présence dans d’autres pays du monde. Les autres pays devraient-ils bannir ces plateformes au nom de la sécurité nationale ? Quand on voit les dégâts infligés à nos démocraties par Twitter et Facebook, TikTok n’est peut-être pas le plus grand danger.

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Biathlon, triathlon, décathlon, c’est n’importe quoi

Vous avez sûrement déjà entendu parler de ces sports : biathlon, triathlon, décathlon. Je suis là pour dénoncer une escroquerie : il n’y a en réalité aucun lien entre ces trucs.

Jeune, je me disais que pour faire du triathlon, il suffisait d’ajouter un sport au biathlon. Ben non, le biathlon c’est du ski et du tir à la carabine (franchement, quel est le dégénéré qui a eu l’idée de combiner ski et pan pan ?) Le triathlon, ça n’a rien à voir. C’est un tas de sportifs en crise de la quarantaine qui nagent (mal), font du vélo (mal) et courent à pied (pas trop mal). Pourquoi ces trois sports ? Pourquoi ce n’est pas ski + carabine + nage ? Je ne sais pas.

On arrive au mystère suivant : il y a bien du tetrathlon, du pentathlon, de l’heptathlon, de l’octathlon, mais il n’y a pas de sexathlon. Pourtant mon petit doigt me dit qu’il y aurait peut-être plus de spectateurs pour ce sport que pour tous les autres athlons réunis.

On finit par un petit mot sur le décathlon, qui n’est pas un sport mais une chaine de magasins. Tout ça c’est vraiment n’importe quoi.

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Toute aide n’est pas bonne à prendre

Pour forger un katana, le morceau de fer initial doit être chauffé à 1000 degrés, plié, martelé, refroidi, encore et encore. Le résultat, cependant, dépend grandement du talent du forgeron. Dans des mains habiles et compétentes, cela créera un sabre merveilleux. Dans les miennes, moi qui n’y connais rien, cela donnera un morceau de fer tordu tout juste bon à jeter.

Alors, lorsque quelqu’un vous propose de vous aider, avant d’accepter, demandez-vous toujours si cette personne a les compétences nécessaires pour le faire. Demandez-vous aussi quelles sont ses motivations réelles ; j’ai rencontré très peu de personnes qui étaient prêtes à aider quelqu’un sans rien demander en retour. Et demandez-vous, ou mieux, vérifiez si cette personne est honnête.

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Un URL, ça trompe énormément

Parfois j’oublie que le site du réseau social Mastodon est mastodon.social. Je tape mécaniquement mastodon.com, et j’arrive sur un site de machines de chantier. J’imagine que pour leur SEO, le taux de rebond sur la page d’accueil doit être terrifiant. Un URL, ça trompe énormément.

Ça m’arrive parfois aussi avec le site de notre outil de CRM. L’URL correct est teamleader.eu, mais je tape parfois teamleader.com par erreur. Là au lieu du merveilleux univers du CRM, je me retrouve sur un site qui vend des uniformes de cheerleaders. Deux sites, deux ambiances.

Et je me souviens d’un de mes anciens clients, le libraire Privat, qui se plaignait que lorsque les clients faisaient une recherche pour trouver leur site, ils tombaient sur le site de Private, une société plutôt spécialisée dans les films, euh, d’étude de la nature humaine.

Il y a enfin les petits blagueurs, qui s’amusent à détourner les erreurs communes. Par exemple, à une époque, lorsqu’on tapait lemnde.fr (ou quelque chose de similaire, je ne me souviens plus très bien), on arrivait sur une page avec un truc d’illuminati au lieu du site du journal.

Sur internet, pourquoi faire un grand chemin pour se perdre alors qu’on peut très bien se tromper au premier tournant ?

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