Mon blog n’est pas mon activité principale, et heureusement, vu qu’il ne me rapporte rien. Pourtant cela fait maintenant 2 ans que je publie un article chaque lundi, à l’exception de la pause estivale, alors qu’auparavant j’arrivais péniblement à publier 3 articles par an, et que cela se faisait toujours dans la douleur. En y réfléchissant, il y a plusieurs points qui m’ont permis de vaincre la procrastination. Les voici, sans ordre particulier.

  1. J’ai un blog « low maintenance ». Utiliser Hugo plutôt que Wordpress a été un facteur essentiel dans cette réussite. Parce que Hugo est simple, rapide (très rapide), et surtout ne demande pratiquement aucune maintenance pour fonctionner correctement, contrairement à Wordpress où chaque mise à jour de plug-in est une cause potentielle de catastrophe.
  2. J’ai adapté mon rythme de publication pour qu’il soit supportable dans le temps. Autrement dit j’ai suffisamment d’idées pour publier un article chaque lundi sans avoir l’angoisse de la page blanche pour la semaine suivante. Pour y parvenir, j’ai élargi le champ des sujets couverts. Au début je ne parlais que de GTD, mais je sentais que je tournais en rond et que je n’apportais plus grand-chose. J’ai donc choisi de couvrir tous les sujets qui m’intéressent : les présentations, le Mac, etc.
  3. Je me suis complètement libéré de la tyrannie des statistiques. J’ignore donc combien de mes visiteurs sont des chats ou des chiens. Je ne sais même pas combien de personnes lisent mes articles chaque semaine. Comme je ne monétise rien, les statistiques servaient juste à flatter mon ego. Au fond, rien dont je ne puisse me passer.
  4. Je n’écris pas tous les jours. J’écris lorsque j’en ai le temps et lorsque l’envie m’en prend, ce qui préserve le côté ludique de l’exercice.
  5. J’ai divisé mon écriture en deux phases distinctes. Une phase instinctive durant laquelle je tape simplement ce qui me vient à l’esprit. Et une deuxième phase qui consiste à nettoyer et finaliser les articles. Cela a l’avantage de bien séparer la partie créative et la partie édition, qui à mon sens demandent des états d’esprit bien différents.
  6. J’utilise un correcteur orthographique, Antidote, qui accélère la phase de vérification. Ce n’est pas parfait et il faut encore vérifier l’article, mais cela évite de perdre trop de temps avec des erreurs bêtes comme une virgule manquante, un mot mal écrit ou un guillemet mal fermé.
  7. J’ai automatisé la phase de publication avec Zapier. L’article planifié est publié automatiquement chaque lundi. Je peux planifier des articles plusieurs semaines à l’avance.

Finalement, je suis arrivé à un point où j’écris juste parce que je veux écrire. Je n’attends rien en retour. Et c’est fou ce que ça fait du bien.