J’adore Isaac Asimov, c’est probablement un de mes 10 auteurs préférés (et oui, pour les mauvaises langues, j’ai déjà lu les livres de plus de 10 auteurs). Mais comme beaucoup d’écrivains essayant de décrire un monde imaginaire, il a tout faux. Quand je dis qu’il a tout faux, je parle de ses lois de la robotique. Sans rentrer dans le détail, les trois lois sont, dixit Wikipedia :

  1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
  2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi ;
  3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.

Dans son univers, il était très difficile, voire impossible, de créer un cerveau de robot qui ne respectait pas ces trois lois. Malheureusement dans notre monde, le monde réel, c’est très simple de coder des robots qui n’obéissent pas à ces trois lois, et c’est déjà le cas. Il suffit de voir le développement des drones, des missiles « intelligents » et autres engins de guerre plus ou moins autonomes. Développés et vendus au nom d’un monde meilleur, les lois de la robotique ont autant d’emprise sur ces machines que la justice sur un Balkany.

J’aimerais vous dire qu’Asimov avait raison, que ses trois lois de la robotique allaient diriger les robots modernes. Mais malheureusement, au final, ces trois lois sont incompatibles avec d’autres lois, plus fondamentales : celles qui régissent la nature humaine.