Jacques Chirac n’a pas battu Le Pen en 2002 en choisissant de s’approprier ses idées nauséabondes par pur opportunisme électoral. Il a fait le seul choix valable : il a défendu ses convictions avec encore plus de fermeté. Sacrifier ses valeurs pour quelques voix de nostalgiques de Vichy, c’est avoir bien peu de respect pour soi-même.