Aujourd’hui j’ai simplement envie de reposter cette vidéo.

J’ai envie de la poster parce que elle est juste parfaite. L’attitude de la personne interviewée. L’attitude du premier enfant qui rentre, puis le plus jeune qui arrive, et enfin l’attitude de la maman qui vient les rechercher en catastrophe.

Certains vont rigoler, se moquer de lui et dire à quel point c’est stupide. Mais je peux dire que soit ces personnes n’ont pas d’enfants, soit elles n’ont jamais travaillé depuis leur domicile. Personnellement je retiens qu’il a l’air d’être un super papa et que ses enfants ont l’air très heureux ! La démarche de la petite fille est juste géniale !

Mais là où les gens voient juste une vidéo marrante, je vois un choix de vie. En effet, on peut choisir de vivre sans avoir ce risque, travailler dans un environnement 100% « professionnel » dans les bureaux de l’entreprise, et ne voir ses enfants que le soir à 21h lorsqu’on est crevé et super énervé. Ou on peut choisir de vivre en acceptant les petits désagréments du travail à domicile, et passer du temps de qualité avec ses enfants et les voir grandir. C’est le choix que j’ai fait.

J’aurais pu être cette personne, si seulement j’avais quelque chose d’assez intéressant à dire pour être interviewé par la BBC. La porte de mon bureau ne ferme pas à clé, mes enfants ont leur chambre juste à côté, et j’ai déjà eu plusieurs cas où ils m’ont interrompu pendant une conversation sur Skype. Mais cela fait partie des petits désagréments de la vie du travailleur à distance. Pour rien au monde je ne voudrais abandonner cette vie pour retourner m’enfermer dans les locaux d’une grande entreprise.

Le joli profil public c’est bien, mais on fait tous des conneries

Lorsqu’on regarde la page Facebook des gens, on a l’impression de regarder des êtres parfaits, qui ne mangent que des mets succulents et ne vont jamais au McDo. Vous-même si vous lisez mon blog vous pensez peut-être que je suis super organisé avec mon système GTD en acier mercerisé. Sauf que non. Il y a quelques mois j’ai commis la plus grosse erreur de ma carrière : je me suis trompé de date pour une après-midi de coaching. Étant déjà occupé ailleurs, mon client a dû trouver une solution sans moi. Ça ne m’était jamais arrivé, mais cela prouve que malgré tous les trucs GTD et autres, je ne suis pas infaillible.

La vie n’a pas de commande annuler, alors fuck

Ben oui, une fois que le problème est arrivé, on ne peut pas revenir en arrière. Alors fuck. En termes plus polis, je veux dire par là que je vois trop de personnes revivre le problème pendant des jours, des semaines, voire des mois et gaspiller leur énergie à se dire j’aurais dû faire ça, oh la la que va-t-on penser de moi, etc. Ce qui est fait est fait. On fait comme les pilotes de coures après un crash. On fait reset dans sa tête, on se concentre sur la tâche en cours, et au prochain passage on fait la petite correction nécessaire pour améliorer sa trajectoire.

Du crash on tire une opportunité pour s’améliorer.