Il y a trois semaines avait lieu TEDxIÉSEGLille. J’ai apprécié chacune des trois éditions de cet événement organisé par les étudiants de l’IÉSEG Lille, et je suis chaque année impressionné par le dynamisme de l’équipe et la qualité des intervenants.

Mais si je reviens sur TEDXIÉSEGLille c’est parce que cet événement a une fois encore confirmé l’évidence : les meilleurs intervenants combinent toujours fond, forme et préparation. Fond, forme et préparation. Oui, pré-pa-ra-tion. Rien à faire, les intervenants qui n’avaient pas fait de répétitions de qualité auparavant partaient avec une longueur de retard.

Une bonne préparation couvre tous les éléments d’une bonne présentation :

  • La préparation de l’histoire, que ce soit sous forme de texte complet ou simplement sous forme de liste des points les plus importants.
  • La préparation des visuels adéquats, en particulier les slides.
  • La préparation de l’orateur, avec des répétitions dans des conditions les plus proches possibles des conditions réelles. Par exemple, simplement lire son texte n’est pas une bonne répétition. Lire son texte à haute voix est déjà mieux pour entendre comment il sonne, mais ce n’est pas du tout suffisant. Répéter devant d’autres personnes et se filmer, c’est déjà beaucoup mieux. Répéter sur scène avec un micro et les spots dans la figure, c’est l’idéal.

N’oubliez pas qu’il faut répéter plusieurs fois pour éviter le paradoxe de la répétition !

Certains intervenants qui prennent la parole en public régulièrement peuvent bien s’en sortir malgré tout, l’expérience compensant le manque de préparation. Mais au lieu d’êtres très bons ces intervenants pourraient être exceptionnels s’ils se donnaient la peine de vraiment préparer leur intervention. La préparation, c’est ce qui fait la différence entre un bon conférencier lambda et un Hans Rösling.